Nos demandes

Malgré les constats répétés depuis 50 ans par les scientifiques, les voitures sont de plus en plus nombreuses et lourdes. Le politique doit faire sa part !

Vers 2,9 Milliards de voitures en 2050 ?

Malgré tous les signaux d’alerte lancé par les scientifiques du monde entier sur les limites planétaires depuis au moins 1972 et le rapport sur « les limites de la croissance », le nombre de véhicules ne cesse d’augmenter au niveau mondial. Le FMI estime que le parc de véhicules va quintupler en 40 ans ! Nous demandons aux gouvernements d’inverser la tendance, notamment en interdisant la publicité automobile ; en ralentissant les vitesses autorisées sur les autoroutes à 100 km/h, à 70 km/h sur les nationales et à 30km/h dans les villes et villages ;  en investissant massivement dans les transports en commun ; mais surtout en ralentissant nos modes de vies et en réduisant nos besoins de déplacement. Cela passe principalement par une révision du pan de secteur, mais aussi par des mesures phares telles que la réduction collective du temps de travail (32h), la possibilité de télétravailler depuis n’importe où…

Vers des voitures toujours plus lourdes ?

En 30 ans, la masse moyenne des véhicules vendus en France à augmenter de 280 kg (ADEME). A l’heure actuelle la consommation moyenne d’une voiture est toujours aussi élevée qu’en 1970 malgré les importantes améliorations techniques qui ont eu lieu. Nous demandons aux gouvernement d’interdire la vente de véhicules lourds en réduisant petit à petit le poids maximum des véhicules autorisés à la vente pour atteindre un poids maximum de 500 kg en 2030 (à l’exception des véhicules utilitaires).

Toujours plus d’investissement pour soutenir les voitures ?

Les voitures de société coûtent environ 4 milliards par an à l’Etat. Ce système d’un autre âge doit être arrêté dès que possible.

La Belgique est le pays avec le réseau routier le plus dense au monde. Avec 4,9 km de route par km carré, nous avons plus d’1,5 fois le réseau des Pays-Bas, second pays au réseau le plus dense. Allons continuer à artificialiser nos sols à l’infini, et à payer des milliards pour entretenir un réseau bien trop important ? Nous demandons que les Plans d’investissement communaux consacrés à la réfection des routes soient soumis à des obligation de réduction des voiries (abandon d’une route, réduction de la largeur des chaussées, retrait de bandes de circulation….).